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Ce que la sorcellerie n’est pas

1. Une simple esthétique ou une tendance
   Souffler de la cannelle devant sa porte le 1er du mois, collectionner des cristaux, aimer se promener dans la nature, ou faire un « chèque d’abondance » ne suffisent pas à faire de vous une sorcière ou un sorcier. Ces pratiques, bien que liées à une symbolique magique, sont davantage des gestes inspirés que de réels actes de sorcellerie. Ce sont des « outils » ou des « gestes » qui peuvent accompagner une pratique, mais ils ne définissent pas à eux seuls ce qu’est la sorcellerie.

2. Une connaissance uniquement intellectuelle
   Avoir lu des dizaines de livres sur le sujet, connaître par cœur les mythes et les rituels ou maîtriser le jargon magique ne fait pas non plus de vous un sorcier. La sorcellerie est une pratique active, un engagement dans l’action et l’expérimentation. Sans mise en pratique, il ne s’agit que de théorie.

3. Un héritage génétique ou un don surnaturel
   Contrairement à certaines croyances populaires, la sorcellerie n’est pas un don inné ou héréditaire. Vous n’avez pas besoin d’être issu d’une « lignée magique » ou d’avoir des « pouvoirs » pour devenir sorcier. La pratique de la sorcellerie repose sur l’apprentissage, l’intention et la persévérance.

4. Une autre forme de guérison spirituelle
   Les magnétiseurs, guérisseurs ou « travailleurs de lumière » ne sont pas automatiquement des sorciers. Ces pratiques, bien qu’utilisant des énergies similaires, appartiennent à d’autres traditions ou systèmes de croyances. La sorcellerie n’est pas nécessairement altruiste ou orientée vers le « bien de l’humanité ».

Ce qu’est la sorcellerie

1. Un ensemble de pratiques et de techniques
   La sorcellerie est avant tout pragmatique. Elle repose sur des rituels, des actions et des techniques visant à manipuler les énergies pour atteindre des objectifs spécifiques. Ces énergies peuvent être liées à la nature, aux cycles lunaires, aux éléments ou à des entités spirituelles. La sorcellerie est un art d’équilibre entre intention et action.

2. Un outil personnel, parfois égoïste
   Contrairement à une idée romantique ou idéalisée, la sorcellerie n’est pas nécessairement altruiste. Beaucoup de rituels ont des buts matériels et personnels : attirer l’abondance, renforcer une protection, surmonter des obstacles. Cela ne signifie pas que la sorcellerie ne peut pas être utilisée pour aider autrui, mais son essence première est utilitaire.

3. Une discipline d’apprentissage et de pratique
   Devenir sorcier ou sorcière demande du temps, de l’effort et de l’expérimentation. La sorcellerie n’est pas une compétence que l’on maîtrise en quelques semaines ou après avoir regardé quelques tutoriels en ligne. C’est un chemin de vie, un processus d’apprentissage continu. Les connaissances évoluent avec la pratique, et chaque expérience enrichit votre compréhension.

4. Une possible alliance avec la spiritualité
   Bien que la sorcellerie ne soit pas intrinsèquement spirituelle, elle peut être combinée à une dévotion ou une connexion avec des entités, divinités ou forces supérieures. Par exemple, une sorcière peut intégrer des rituels de dévotion ou invoquer des énergies spécifiques pour renforcer ses pratiques. Cependant, cela reste un choix personnel et non une obligation.

Le véritable cœur de la sorcellerie

La sorcellerie, au-delà des définitions et des clichés, est une forme d’art énergétique. C’est la capacité de canaliser, de manipuler et de diriger les énergies pour aligner le monde extérieur avec ses propres désirs ou besoins. C’est un travail subtil, souvent invisible, qui demande une compréhension profonde des forces en jeu.

Pour autant, elle ne se réduit pas à une liste de gestes ou d’objets. Elle est le fruit d’une intention consciente et d’une action réfléchie. Vous n’avez pas besoin d’une baguette ou d’un livre ancien pour pratiquer la sorcellerie, mais vous devez avoir une volonté sincère et un engagement envers cette discipline.